Tout d’abord la consommation que ce soit pour les produit alimentaires , le tabac ou le vin, locaux ou généraux. Mais des produits Français. Puis les grandes causes, les messages des PTT et enfin la propagande de l’armée.
Consommation
L’alimentation
A coté des produits régionaux comme les brioches de Bourgoin ou les écrevisses de Nantua, se retrouve la campagne nationale en faveur de la morue. 
Lettre de décembre 1939 de Bourgoin avec un Daguin flamme à droite. (Daguin BOU915)
Lettre de Nantua de moins de 20 à 50g au tarif de 1938 (Daguin NAN821)
Lettre de Paris. Les couronnes des dateurs sont incomplètes. L’une à droite, l’autre à gauche (Krag B053102V)
Le tabac
La loi Veil du 9 juillet 1976 réduit le champ de la publicité en faveur du tabac, mais il n’en était pas ainsi avant et de nombreuses flammes faisaient la promotion des cigares et cigarettes. 
Cette carte postale avec 5 mots au plus avec 10c de trop vante les cigarettes Celtiques, premières ventes de la SEITA. (Flier C3107)
Cet imprimé vante lui les Gitanes le second grand produit de la SEITA (Flier MAR926)
Cet entier Paix complété au tarif du 17 novembre 1938 fait la publicité à la fois pour le cigare Diplomate et les cigarettes à filtre dénicotinisant Anic (Krag POI364)
Le vin
Vanter le vin de son terroir est légitime jusqu’aux lois Evin.
Comme le disait Coluche : « le pinard ça devrait être obligatoire »
Lettre de Villefranche sur Saône qui cite les atouts du Beaujolais (Krag VIL371)
Carte postale de Bézier (Flier BEZ108)
Lettre en franchise d’un militaire de l’école des radio-navigants de Nîmes. Le vin est la panacée (Flier NIM112)
des produits français
Chaque ville est fière de ses produits locaux.
Troyes capitale française de la bonneterie joue sur la fibre patriotique (Flier TRO207 )
Carte postale de fin novembre 1939 d’un militaire à Thionville.
Jusque-là tout va bien (Daguin THO401)
Les grandes causes
Les grandes causes ont leurs campagnes promotionnelles. Ainsi tous les ans la flamme « Achetez le timbre antituberculeux » réapparaît. On rencontre aussi, la SPA, les pigeons voyageurs ou la cité universitaire. 
Deux flammes existent pour la SPA « justice et pitié pour les animaux » et « l’animal souffre comme vous pitié pour lui ». Elle ne survivrons pas à la défaite (Flier STR204)
Une collecte de fonds en faveur de la cité universitaire (Krag B074105)
La «Semaine de la bonté » est une association de bienfaisance créée en 1934 et qui disparaît en 1940 avec la création du Secours National (RBV A09120)
Les flammes de service
Les PTT utilisent un nombre important de flammes pour donner des consignes destinées à faciliter le service comme « coller le timbre en haut à droite » ou pour « Paris mettre le numéro de l’arrondissement » ou promouvoir un service. Les flammes en faveur des télégrammes et de la poste aérienne disparaîtront en 40 avec l’interdiction des dits services. 
Imprimé de Lyon pour la promotion du télégramme « collationné » (vérifié) (Flier LYO797)
Pour Paris et Lyon, l’indication de l’arrondissement permet de grandement faciliter le tri (Flier REN105)
La mécanisation de l’oblitération nécessite une certaine discipline dans le placement des timbres. Cette lettre est datée du 5 janvier 1942, premier jour du tarif à 1,50 franc (Flier A16414)
La propagande des armées
La propagande des armées avant guerre traduit son besoin en personnel spécialisé tant dans la marine que l’aviation. La marine de 1939 termine sa modernisation et l’aviation commence la sienne.
Carte postale de Marseille avec la flamme « Notre Empire veut une marine forte et prête » de la campagne 39-40. Ce texte sera repris à l’identique mais dans d’autres villes pour la campagne de 42 (Flier MAR707)
Lettre en franchise portant la surtaxe aérienne seule pour les marins embarqués au tarif du 25 avril 1936.
Elle est oblitérée de Toulon du 21 mars 1940 (Flier TOU211)